La voiture reste un outil indispensable au quotidien pour la majorité des français. Depuis quelques années, une tendance haussière est apparue sur le marché de l’auto. Les prix des voitures neuves et d’occasion ont affiché une progression exponentielle à compter de 2019 jusqu’en 2022. Découvrez toutes les informations relatives à une telle augmentation !

Les prix des voitures neuves et d’occasion s’envolent en France

Emil Frey, grand acteur du marché de la vente automobile dans l’hexagone, confirme les statistiques sur l’envolée des prix des voitures neuves et d’occasion. En termes de chiffres, cette augmentation est de 15% pour les voitures neuves et 13% pour les voitures d’occasion. Tout ceci découle d’une estimation faite sur trois années. En 2022, les voitures coûtent en effet plus chers qu’en 2019. Dans son analyse, l’opérateur économique, connu comme le premier distributeur français mentionnent que les véhicules neufs se vendent particulièrement très chers.

À titre illustratif, il est à noter qu’en deux ans simplement, le prix des Peugeot 2008 a augmenté de 2670 euros. Le constat est semblable chez le fabricant américain Tesla chez qui il s’observe une hausse vertigineuse du prix des voitures. La valeur à l’achat des Model 3 est montée jusqu’à 6000 euros environ en l’intervalle d’un mois. Les voitures des marques affichant une notoriété moindre sur le marché ne sont pas non plus épargnées.

Pour esquiver cette tendance à la hausse des prix des voitures neuves, s’orienter vers les voitures d’occasion est-il la solution ? La réponse est non, car la situation est pareille sur ce marché. Cela se justifie entre-autres par l’envol des prix des voitures neuves et la rareté des modèles d’occasion. Le temps de livraison assez long constitue la troisième explication. En guise de réaction, les acteurs comme Renault et Emil frey, ont lancé de nouveau les centres de traitement des véhicules d’occasion.

Les causes de l’augmentation des prix des voitures en France

Ces augmentations des prix dérivent, des crises consécutives vécues ces deux dernières années, aux plans européen et international. Le besoin d’achat de voitures par les français, a été étouffé par la Covid 19 et les confinements. De plus, les constructeurs se sont mis à manquer de semi-conducteurs, pièces indispensables à la fabrication d’auto. Il est à savoir que l’Asie reste plus touché, car près de trois-quarts de ces éléments électroniques y sont acheminés.

Par ailleurs, la guerre en Ukraine a perturbé les activités des usines de production. À titre illustratif, chez Renault, certains éléments utilisés dans les ateliers ne sont plus disponibles sur le marché ukrainien. L’industrie automobile fait ainsi face à des problèmes d’approvisionnement en matériaux tel que:

  • le cuivre utilisé pour les câbles;
  • le nickel utilisé pour les batteries ;
  • le pallidum utilisé pour les pots catalytiques.

Le prix d’autres matières premières ainsi que le tarif du transport maritime ont connu de surcroît une augmentation.

Les novateurs abandonnent l’entrée de gamme

Cette envolée des prix crée un fort climat d’incertitude, peu propice aux investissements. En face de cela, les novateurs ont toutefois réussi à réagir. Malgré les difficultés, ils ont pu afficher un résultat positif en 2021. La structure Renault a gagné près de 900 millions d’euros. Il reste à observer l’allure de la situation et ses conséquences sur le marché de l’automobile dans les temps à venir. Actuellement, la demande de véhicules électriques, neuves ou occasions, affiche une belle progression au premier trimestre 2022. Ceci risque probablement d’entraîner encore une légère hausse de prix.